Le Site Tulúm "cité
fortifiée ou cité de l'aube" est à 130 kilomètres
au sud de Cancún ; elle surplombe la mer Caraïbe. Ancienne ville
côtière fortifiée (époque post-classique de 1200
à 1500 ap.JC), seul port Maya, elle semble toujours jouer son rôle
de défense. C'est ici probablement que les Mayas aperçurent la première fois les étonnantes caravelles espagnoles d'Hernández de Cordoba (1517) et Juan Grijalva (1518),qui avaient déjà remarqué l'importance de ces vestiges architecturaux aux cours de leurs premières incursions dans le Yucatán. Avant de se nommer Tulúm celle-ci portait le nom de Zamna où Zana qui voulait dire en Maya (L'aube - lieu où le soleil se lève) en référence au merveilleux spectacle que représente le lever du soleil sur la mer turquoise. D’ailleurs, depuis le début de sa fondation la mer des Caraïbes était la source principale des activités commerciales de la ville notamment avec la pêche. La ville était aussi fortifiée vers
l'intérieur, 380 m de longueur 200 m de largeur. Un grand rempart qui
à l'origine avait de 3 à 6 m de haut pour 3 m d'épaisseur
cerne la cité et est visible dès que l'on arrive. Le Temple des Fresques est bien
conservé. Les fresques représentent les divinités des fleurs,
maïs, serpents etc. Sur le sanctuaire intérieur du Temple des Fresques
le thème majeur de l'iconographie est le maïs. Les divinités
représentées ont toutes un rapport avec cette céréale
: "Le Dieu Plongeant" a deux plants dans sa coiffure ; dans le registre
supérieur, une déesse agenouillé moud, tandis qu'en haut
et à droite le dieu K assis présente à une déesse
debout un petit Dieu du Maïs. El Castillo est la plus importante
construction du site et donne un effet d'élancement a l'ensemble du fait
de sa position dominante au dessus de la falaise. On peut y voir différentes
hauteurs d'esplanades représentant les cycles Mayas (soit 52 ans). Les Voladores
Après s'être lancés du haut d'un mât de 30 mètres,
les 4 voladores accomplissent chacun 13 tours, soit 52 au total, le nombre de
semaines du calendrier solaire Aztèque. Le 5ème Volador reste
perché sur une plateforme de la taille d'une feuille de papier à
lettres, à 30 mètres du sol. Il est debout et il joue de la flûte
… le vertige ne fait pas partie de son vocabulaire ! Ces acrobaties rituelles, sensées se ménager la faveur des Dieux, étaient autrefois liées au culte de la fertilité. Elles étaient parfois accompagnées d'un sacrifice humain. Aujourd'hui, les acrobaties des Voladores ressemblent plus à des démonstrations pour touristes qu'à des rites ancestraux, mais qui sait... A 36 kilomètres au nord de CHETUMAL, ce lac
de 70 kilomètres de long doit toute sa beauté à la clarté
des ses eaux et à la variété de ses tons bleus. |